Néologisme "clin doeil", le Patrail est né de l'imagination de JeanLuc Rosolenet, au fond de moi, tant d'artisans d'art visités, de documentaires visionnés, d'oeuvres détaillées, que dans un jeu desespéré, j'ai créé mes premiers marque-pages, jolis et légers, marquant ainsi, les plus belles pages d'une vie que moi, jamais n'oublierai. La "guerre" arriva et pour résister, seul dans mon antre, coupé du monde et sans télé, je me suis alors écouté et me suis mis à Patrailler, d'autres oeuvres, d'autres objets. Une bonne Ame, me parla de Calder et incidemment, dans cette marmite, je suis tombé. Dès les premiers essais, fasciné, la recherche de l'Equilibre, de la Légèreté, Tout en grâce et en beauté, mises en scène de mes petits princes à en organiser leurs ballets, je réalisai que de cette modeste poésie, le Côté Obscur ne pouvait plus m'avaler. Je déclinai ensuite l'art du Patrail, avec ce, que de toute ma vie durant, j'avais admiré et osai concevoir et réaliser, où la Lumière cette fois révèlerait Nuances et Beauté. Entre ombres et Lumière, mes papillons tout en légèreté, je matérialisai dans mes objets, ce supplément d'âme que cette technique, cet Art, m'insuflaient. On me dit Poète, Rebelle, Romantique, cartésien et pragmatique, curieux de la Vie. Des belles lettres d'un temps jadis aux expressions fleuries d'un sincère Bérrurier, j'aime les mots, tous les mots et prends plaisir à les manier, les bousculer, toujours prêt, s'il le faut, à les créer pour mieux en partager mes idées. De la Langue des Oiseaux, j'essaie d'en percevoir ces sens cachés que bien peu savent écouter. Peu importe, moi parfois, j'en perçois ces gazouilis et, taquin et léger, avec beaucoup de malice, et du papier Népalais, je me mets à les sculpter. D'un tremblement de Terre qui ne devait arriver, d'une tempête pour d'aucuns difficile à se relever, j'ai su, au fond de moi, trouver l'Essence de ce que j'ai toujours été. Bien des Ames félonnes par leur mal désorientées, s'évertuent à persifler ayant oublié de se cultiver et de savoir que toujours le Phoenix renaît. Le sourire en coin alors il vous fera remarquer, qu'en son temps, dans un illustre Fablier il y avait été consigné que si effectivement il pliait, jamais le Roso ne rompait.... |